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LE LABYRINTHE DE L’OIE // Compagnie ITINERRANCES

Marseille


Processus en partage #6 / Alors on danse Nomade

Vendredi 16 mai 2025

Public scolaire - élémentaire


DANSE et ARTS PLASTIQUES


Pièce participative, espace/temps pour observer, tester, écouter et inventer. Il s’agira ici d’apprendre en s’amusant, de s’amuser en apprenant. La création s’appuie sur les codes de jeux (Puzzle, Dominos, Mikado, Kapla...) et ceux de l’art contemporain ( Kandinski, Miro, Calder...) pour amener l’enfant à faire, lui aussi, oeuvre.

Les différentes situations permettront de se familiariser avec l’univers de la danse : comment on crée un mouvement, comment l’on compose une danse avec sa musicalité, son espace, son rythme, sa relation à l’autre, à un objet.
La scénographie évoque des paysages en constante évolution avec des chemins signifiés par les objets en bois faits main où les enfants peuvent aussi faire œuvre Autant de stimuli propres à éveiller leur sens de l’initiative et leur capacité à faire des choix.

Avec le soutien des danseuses, les enfants seront amenés à réaliser des consignes bien précises, à suivre des protocoles, ils pourront y danser une couleur, une forme et feront l’expérience de la responsabilité gravitaire.. Les différentes situations permettront de se familiariser avec l’univers de la danse et ses fondamentaux : comment on crée un mouvement, comment l’on compose une danse avec sa musicalité, son espace, son rythme, sa relation à l’autre, à un objet. Entre imaginaire et réalité, les jeunes danseur-euses seront invité-es à être, tour à tour, observateur-trice ou acteur- trice, chorégraphe ou interprète. Cette thématique du jeu entre en résonance avec notre univers chorégraphique où l’on dit souvent que le/la danseur-euse se met en jeu, il/elle répond à des questions pour se mettre en mouvement, accomplit des tâches et vit des contraintes comme source d’inspiration.

La danse - Pour la partie spectaculaire, les enfants seront les témoins de danses très visuelles avec manipulations d’objets, de danses ludiques nées de contraintes, de gestes accumulés propres à solliciter l’attention. Nous invitons les enfants à vivre des expériences motrices avec les danseuses, sans visée de performance mais pour qu’ils explorent les possibilités de mouvement.

La scénographie - Elle est l’oeuvre du plasticien El Martine qui a confectionné, de manière artisanale, des objets en bois non genrés, que l’on pourra faire rouler, glisser, tourner et assembler pour mettre le corps en jeu. Autant d’invitations à appréhender les matières, le poids, les formes, les tailles des éléments créés par Julien pour acquérir des habiletés physiques telles que l’équilibre mais aussi pour exprimer des idées, des stratégies. Ils sont mobiles et définissent des espaces qui se construisent et se déconstruisent au gré des situations. De petites installations en équilibre aux quatre coins du plateau en référence à Calder, à Kandinski nous parlent de fragilité, de complémentarité, de beauté plastique.


CONCEPTION : Christine Fricker

DANSE: (2 duos en alternance) :
Alice Galodé / Aude Cartoux
Julia Poggi / Jessy Coste

SCENOGRAPHIE : EL MARTINE

ECRITURE DE LA COMPTINE : Julia Poggi

TEXTES ET VOIX OFF : Jérôme Beaufils


REPERES


Christine Fricker est chorégraphe et pédagogue. Formée à l’Opéra de Marseille, elle continue son apprentissage au Alvin Ailey Center à New-York. De retour en France, elle crée en 1991 la compagnie Itinerrances à Marseille.

Ses spectacles sont tout autant joués en France qu’à l’international (Finlande, Allemagne, Canada, Grèce, Autriche, Etats-Unis, Pologne).La chorégraphe privilégie la rencontre avec les interprètes, en accordant une dimension fondamentale à leur personnalité, à la recherche d’une vérité de corps et de présence, sans fétichisation de la technique.

Elle s’appuie sur le fait que chaque danseur a sa propre signature corporelle et demande à ses interprètes de conserver leur liberté d’inventer dans une écriture qui demande une physicalité et un engagement fort sur le plateau. Le choix des supports musicaux ainsi que la création d’univers sonores contribuent à la dramaturgie des pièces. Elle oscille, dans un balancement constant, entre théâtralité et abstraction, entre rigueur et désordre. L’objet est d’entrer dans la matière pour en rendre le vivant, le sensible, le poétique.




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